«Toutes les vies sont ratées» est l'une des dernières répliques de cette pièce qui propose une vertigineuse et ironique descente dans les troubles de l'histoire helvétique. Curieux destin que celui de ce serviteur absolu appelé Anton, Juif errant venu réclamer une dette en souffrance à un couple de confiseurs suisses retraités auprès desquels il se fait engager comme domestique pour pouvoir leur arracher la vérité.